Press release

07/2021

Bolingo, cette athlète engagée

Ce mercredi après-midi avait lieu, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le vernissage de l’exposition de l’athlète Cynthia Bolingo. Une exposition engagée que la championne bruxelloise a réalisée avec des enfants du Petit-Château et de la Cité Joyeuse à Molenbeek. L’occasion, aussi, pour elle, de développer un vibrant plaidoyer en faveur de la tolérance.

À quelques jours de son départ pour les Jeux olympiques de Tokyo, c’était donc tout sourire que Cynthia Bolingo avait convié ses amis, sa famille mais également des personnalités du monde du sport telles que Lola Mansour, Bea Diallo ou Thierry Witsel à venir découvrir le résultat de son travail entrepris il y a quelques mois déjà avec des jeunes enfants. Des enfants que la vie n’a pas toujours gâtés. « On a créé des dessins avec eux. Sur base de ceux-ci, des drapeaux ont été créés. Et c’est justement ces drapeaux, issus donc de leur imagination, qui sont exposés. C’est un projet humain avant tout. Le but était de pouvoir donner de l’espace à l’imagination de ces enfants. Cette exposition a pu voir le jour grâce à l’ASBL MômA à Tournai et on a eu la chance que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles nous accueille. » Un Parlement qui était représenté notamment par son président, Rudy Demotte et par Valérie Glatigny, la ministre des Sports.

Cynthia Bolingo, pour sa part, s’érige donc comme une athlète engagée. « J’aime énormément donner de mon temps et de mon énergie dans des choses concrètes, des projets qui me tiennent à cœur », confirme-t-elle d’ailleurs. « Et c’était justement un projet qui me correspondait bien car mon public cible est les jeunes. »

La signification de la ligne blanche sur le menton

La preuve de son engagement sociétal, elle la porte dans sa chair puisque, lors de chaque compétition, elle trace cette fameuse ligne blanche sur son menton. Ce qui en fait son signe distinctif. « Dans notre société, nous sommes constamment tenus de choisir entre l’une ou l’autre chose », explique-t-elle. « Vous êtes un homme ou une femme. Vous êtes noir ou blanc, beau ou moche, intelligent ou pas. On est toujours d’un côté ou l’autre de la ligne blanche. Or, pour moi, ces oppositions sont paradoxalement complémentaires. Si, en l’espace de quelques jours à peine, nous sommes parvenus, avec les petits bouts du Petit-Château (NDLR : le centre FEDASIL à Molenbeek) et de la Cité Joyeuse (NDLR : le Foyer des Orphelins à Molenbeek), à créer une sorte de confédération colorée, je pense qu’en un an, on aurait été capable de créer un monde arc-en-ciel. Un pays arc-en-ciel, sans frontière. Un pays sans ligne blanche, mis à part sur mon visage lors des compétitions (sourire). »

Un engagement qu’elle espère faire encore plus rayonner d’ici quelques semaines au départ des différentes courses au Pays du Soleil Levant.

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