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12/2020

Bolingo, Mansour, Bergs, Bailly: nos sportifs se bougent pour la bonne cause

Cynthia Bolingo, Lola Mansour, Zizou Bergs et Nigel Bailly ont rendu visite à un orphelinat pour Noël.

C’était une première rencontre pour ces quatre athlètes. "L’occasion pour eux d’échanger et de se croiser", lance Jean-François Lenvain, à l’origine du projet et de la visite de Cynthia Bolingo (athlétisme), Lola Mansour (judo), Zizou Bergs (tennis) et Nigel Bailly (sport automobile) à la Cité joyeuse, le plus grand orphelinat de Belgique situé à Molenbeek.

Les deux premières citées s’étaient déjà retrouvées quelques jours plus tôt pour cuisiner et distribuer des repas aux sans-abri de Bruxelles. Une expérience forte pour les deux athlètes qui ont enchaîné avec le Noël des enfants de la Cité joyeuse.

Au programme : activités, magicien et surtout des crêpes et des chocolats chauds servis par les sportifs. "Pour nous, cela peut paraître banal de boire un chocolat chaud, pour eux, sans tomber dans le cliché Oliver Twist, c’est un vrai plaisir", sourit Nigel Bailly, pilote automobile dont l’objectif pour 2021 est de participer aux 24h du Mans dans le premier team 100 % handisport. "Ce genre de choses permet de nous éclairer sur notre quotidien et notre côté parfois trop égoïste."

Bailly, comme les trois autres, est soutenu par la fondation Ladbrokes et lancera en 2021 son action caritative sous l’égide de la société de paris.

"Je suis déjà impliqué dans l’associatif et je travaille à rendre le sport automobile plus accessible, à montrer que tout est possible. Mon projet n’est pas encore clair mais j’ai envie de montrer qu’on peut, comme moi, vivre ses rêves après un accident. Apprendre à se relever, travailler pour atteindre ses objectifs."

Cynthia Bolingo était, elle, en repérage. La Cité joyeuse sera le lieu de son action pour 2021. Entre ses compétitions en vue de la qualification pour les Jeux olympiques, elle viendra aider les jeunes de l’orphelinat.

"Depuis toute petite, j’ai porté une attention particulière à la jeunesse. J’étudie pour être assistante sociale et je vois cette expérience comme une possibilité d’échanger avec ces jeunes."

Elle aimerait axer son action autour de sa quête olympique. "C’est l’occasion de leur faire découvrir ce genre de grand rendez-vous sportif mais aussi de les initier à la pratique du sport. Peut-être vais-je même découvrir des talents (rires)."

Elle sourit car elle connaît son réel objectif : leur ouvrir l’esprit et essayer de leur apporter un peu de bonheur.

Un but assez proche de celui de Lola Mansour. La judoka se bat pour revenir d’une grosse commotion cérébrale et profite de son temps libre pour plancher sur un deuxième livre après Ceinture blanche.

"L’approche sera différente du premier car je veux aller à la rencontre de jeunes, sportifs ou en difficulté, et qu’ils me donnent de la matière à mettre en forme."

Sportive et autrice, Mansour possède un profil atypique qu’elle veut mettre en avant. "Je souhaite leur faire comprendre que nous ne sommes pas réduits à la case dans laquelle on nous a mis. On doit s’ouvrir à plus de choses."

Le projet le plus concret est certainement celui de Zizou Bergs. Le tennisman se donne jusqu’en fin d’année pour atteindre le top 250 à l’ATP mais aussi pour organiser un grand événement pour les jeunes en difficulté de sa région du nord du Limbourg.

"Je veux rassembler un maximum de personnes lors d’une journée. Il y aura différents stands pour sensibiliser et faire découvrir le sport et d’autres choses à des gamins. J’ai envie de les aider et les mettre sur la bonne voie."

Le tennisman a même convaincu son entourage de se lancer bénévolement dans l’aventure. "J’ai déjà beaucoup réfléchi à ce genre de choses durant les temps morts que j’ai en déplacement. Je suis d’ailleurs déjà actif au Burundi où j’ai un projet lié au tennis."

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