Press release

01/2022

Le coup de gueule du secteur des jeux de hasard

La Dernière Heure - 15 Jan. 2022

...Une délégation a pu faire part de ses revendications à un représentant du ministre de tutelle du secteur. “On aimerait être traité comme n’importe quel autre magasin”, défend Yannik Bellefroid, président de l’Union professionnelle des agences de Paris (Upap) et administrateur-délégué de Ladbrokes...

Les mesures prises par le Codeco ne sont pas toujours lisibles et compréhensibles par la population. C’est le cas pour le secteur des jeux de hasard qui doit garder portes closes jusqu’à nouvel ordre. Raison pour laquelle environ 300 personnes, selon l’estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, ont manifesté hier matin devant le cabinet du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. Le secteur a décidé de pousser un coup de gueule contre les mesures de fermeture des agences de paris, salles de casino et d’interdiction des jeux de cafés.

Des manifestants avaient de multiples pancartes et banderoles portant des messages comme “Les mêmes règles du jeu pour tout le monde !”, “Ouvrir ou mourir ? Le Codeco joue à la roulette russe avec nos emplois !” ou “ Les masques doivent tomber !” . Des jetons avec les inscriptions “ouvert” et “fermé” sur chacune des deux faces ont été déposés au cabinet pour jouer à pile ou face l’ouverture des différents secteurs lors des Codeco.

Une délégation a pu faire part de ses revendications à un représentant du ministre de tutelle du secteur. “On aimerait être traité comme n’importe quel autre magasin”, défend Yannik Bellefroid, président de l’Union professionnelle des agences de Paris (Upap) et administrateur-délégué de Ladbrokes Belgium, premier opérateur de paris en Belgique. “On a été fermé 325 jours en 2020 et 2021. Les entreprises de notre secteur accusent des pertes cumulées qui sont abyssales. […] On a successivement été assimilé au secteur récréatif, à l’Horeca… Le secteur n’a pas été considéré dans sa spécificité et a été fermé sans plus de considération. Les gens viennent, jouent et repartent. Certains restent un peu sur place le temps d’un ou deux cafés, en respectant les règles sanitaires.”

Environ 300 personnes ont manifesté hier matin devant le cabinet du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne.